Inkulturacja

Abstract

Le mot inculturation se situe parmi les mots: acculturation, enculturation, indoculturation, déculturation, transculturation. Mais il garde un sens qui lui est propre et profondément chrétien. Depuis les années 1970, l’inculturation entre dans l’enseignement de l’Eglise, sur l’Eglise elle-même ainsi que sur son oeuvre évangélisatrice. Tout en bénéficiant d’une élaboration approfondie graduellement, l’inculturation apparâit comme le processus de l’interpénétration de l’Eglise et de l ’Evangile d’unecoté, et des cultures de l’autre. A la base de l’inculturation se trouvent, la diversité des cultures voulue par le Créateur de tous les hommes, la nature humaine, la réalité de la Rédemption et les semences du Verbe. Tenant compte du fait que la culture se situe au niveau de l’êzre, on parle tout d’abord de l’inculturation ontologique de l’Eglise, avec une réciprocité de l’enrichissement de l’Eglise et des cultures. La culture englobe aussi Vagir et cela non seulement au niveau esthétique mais plus encore au niveau axiologique, avec toutes les résonnances psychologiques et sociologiques que cela comporte. Tenant compte de la valeur salvifique de l’évangélisation et du sens profond des semences au Verbe, on parle de l’inculturation soteriologique. L’inculturation se modèle sur la réalité de l’Incarnation. Elle rend présente toute la richesse de l’Eglise et de son message, dans les expressions de cultures nouvelles. Le dynamisme intérieur de l’inculturation découle du dynamisme naturel de la vie humaine d’un coté et du pouvoir salvifique de la Rédemption de l’autre. L’Esprit Saint qui est en oeuvre au coeur de tous les hommes rend l’inculturation fructueuse.