Colloquia Theologica Ottoniana, 2007, nr 1
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Przeglądaj Colloquia Theologica Ottoniana, 2007, nr 1 wg Autor "Wachowicz, Andrzej"
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Pozycja Czystość małżeńska według św. Jana ChryzostomaWachowicz, Andrzej (Wydział Teologiczny Uniwersytetu Szczecińskiego, 2007)Saint Jean Chrysostome, au tant que pasteur, au lieu de chercher la définition exacte de la chasteté, montre des personnes chastes à suivre et corrige les dérives. En fait, il la présente de deux façons: soit en la montrant dans la vie des personnages bibliques, soit en commentant les textes bibliques, surtout les lettres pauliniennes. A des fins pastorales, le Patriarche de Constantinople, en s’appuyant indirectement sur la Bible, forge le terme «παρτθνια», contenant à la fois la notion de chasteté et de virginité. La « παρτθνια» consiste pour lui à éviter les «mauvais» plaisirs et à maîtriser les sens. Vue comme l’abstinence ou même la prohibition du plaisir illicite, chasteté est confondue avec continence, avec la fuite devant les plaisirs charnels. Dans les cas des vierges, elle garde la pureté toujours menacée par la luxure, surtout après le péché d’Adam et d’Eve. Ici Chrysostome se réfère aux textes pauliniens, rappelant que nous sommes «les membres du Christ» (1 Cor 6,16), et que notre corps est «le temple de l’Esprit Saint» (1 Cor 6,20). La chasteté est présentée comme une maîtrise des sens nourrie par et dans la relation au Christ. Elle est illustrée par la vie de Joseph l’Égyptien et de Suzanne. Cette maîtrise de soi est commune aux vierges et aux époux. En utilisant le mot «παρτθνια» il se réfère à la spiritualité des vierges, qui sont consacrées au Seigneur. Les époux, quant à eux, doivent maîtriser leurs désirs, pour atteindre la sainteté. La chasteté apparaît donc comme un frein aux excès charnels. Dans ces perspectives, le mariage devient «remedium concupiscentiae», un abri où on se sent en sécurité. Il protège contre ces désirs mauvais, conséquences du péché d’Adam.