Częstochowskie Studia Teologiczne, 1978, T. 6
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Pozycja Rozwój kultu Matki Bożej w KościeleMikołajczyk, Marian (Częstochowskie Wydawnictwo Archidiecezjalne "Regina Poloniae", 1978)Les chrétiens entouraient la Vierge Marie de sentiments d’amour et de vénération dès les temps les plus anciens. Les Actes des Apôtres la montrent parmi les Apôtres dans l’attente de la descente de l’Esprit-Sairib Pères Apostoliques et plus tard les Pères de l’Eglise mentionnent et célèbrent son admirabile Maternité Divine. La plus ancienne formule romaine de la confession de la foi animait constamment cette vérité dans l’esprit des fidèles par les mots „natum ex Maria Virgine”, de même que certaine anaphores de la Messe (p. ex. celle d’Hyppolyte Romain, +235). Les fresques des catacombes de Priseille, Domicilie ou de S. Calliste, où Marie figure non comme un élément décoratif, mais comme objet de culte, témoignet du culte de la Mère de Dieu aux II et III ss. La prière „Sub tuum praesidium”, connue dès le III siede et récitée jusqu’à nos jours exprime la foi des chrétiens dans la Maternité Divine de Marie et leus confiance en sa ouissante intercession. Après le Concile d’Ephèse où la vérité de la Maternité Divine de Marie fut définie comme dogme de foi, le culte de Marie s’anima encore plus, d’abord en Orient, puis en Occident. On dédiait à Marie des églises, on faisair ses icônes — entourées de vénération spéciale en Orient — enfin on commença a célébrer ses fêtes, dont certaines étaient connues en Syrie p. ex. dés la fin du IV siede. Les fêtés de la Purification, de l’Annonciation, de l’Assomption et de la Maternité, célébrées en Orient au V s., furent introduites en Occident aux environs du VII s. Au commencement du moyen âge l’Eglise d’Ocident profitait encore quelque temps des formes de dévotion mariale apportées de l’Orient par les moines fuyants sous la pression de l Islam. Dans les siècles suivants le culte marial gagna pourtant de solides bases doctrinales grâce aux oeuvres des grands maîtres de scolastique, entre autres de S. Bonaventure. On voit surgir des Ordres religieux voués à la Vierge Marie et propageant son culte (p. ex. les Cisterciens, les Franciscains, Dominicains, Carmes, Servites). Ils lancent de nouvelles formas de dévotion mariale: le Petit Office die la Vierge (mentionné pour la première fois au X s), la prière Ave Maria (le texte employé aujourd’ hui est connu dans la II moitié du XV s.), le Rosaire (las laics récitaient 150 Ave Maria à l'imitation des clercs tenus à réciter 150 Psaumes; dans sa forme actuelle il n’est connu qu’au XVII s.), la prière „Angelus Domini” (au XII is. trois ou cinq Ave Maria). Enfin bien des Sanctuaires de Notre Dame connus jusq’ à nos jours datent du moyen âge. Aux temps modernes, malgré le protestantisme qui combattait le culte de Mairie, la dévotion mariale gagne en intensité. On inroduit au Calendrier Romain beaucoup de nouvelles fêtes a l’honneur de la Vierge, de nouvelles formes de culte apparaissent et se développent — la Messe votive de l’Avent, les Litanies, la eoronatian sollennelle des effigies de Notre Dame, enfin on lui consacre des nations entières. Le culte augmenta beaucoup grâce aux apparitions de la S. Vierge, à la dévotion mariale des Papes, surtout aux XIX et XX ss., à diverses fraternités et associations mariales, entre autres la Milice de l’immaculée. Le Concile Vatican II se prononca sur le culte de Marie, Mère de Dieu en montrant sa place dans l’histoire du salut et dans l’Eglise (le chap. VIII de Lumen Gentium). Enfin le Pape Paul VI traca les lignes principales du culte de Marie dans son adhortation „Marialis Cultus”.