Polonia Sacra, 1997, R. 1 (19), Nr 1 (45)
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Pozycja Ks. Jan Fijałek historyk Kościoła PolskiegoVetulani, Adam (Wydawnictwo Naukowe Papieskiej Akademii Teologicznej w Krakowie, 1997)Le chanoine Jan Fijałek, professeur à l’Université de Lwów et ensuite de Kraków, directeur du Département d’Histoire et de Philosophie de l’Académie Polonaise des Sciences et des Lettres fut sans doute le plus éminent historien de l’Eglise médiévale en Pologne parmi tous les savants polonais actifs au cours du XIXe et du XXe siècles. Les premières années de son activité scientifique tombent sur l’epoque du redressement de la science catholique dans le domaine de l’histoire eclésiastique. C’était la sage politique du grand pape Léon XIII qui en fut la cause; en faisant ouvrir à tous les savants chercheurs les portes des Archives et de la Bibliothèque du Vatican, le pape a mis à leur disposition des textes de l’importance primordiale. L’application par les historiens catholiques de la nouvelle méthode critique a permis bientôt de rechausser le niveau scientifique de leurs études sur l’histoire de l’Eglise aussi bien universelle que des Eglises locales. Au temps de la jeunesse de J. Fijałek, c’était l’abbé Wł. Chotkowski, élève de l’école critique allemande qui, obligé de quitter sous la pression des autorités prussiennes ses contrées natales, a contribué efficassement à l’introduction à la Faculté Théologique de l’Universite Jagellonne des méthodes strictement scientifiques dans le domaine de l’histoire eclésiastique. J. Fijalek était son premier élève. Grâce à l’appui de son maître J. Fijalek a eu la chance de continuer ses études à Rome, d’où après deux ans du séjour et du travail très intensif, il est revenu à Cracovie avec le grade du docteur en droit canonique et surtout avec le titre d’archiviste-paléographe. L’auteur présente plus largement les premiers échecs scientifiques du jeune Fijałek et leurs conséquences psychologiques qui ont imprégné toute son activité scientifique et didactique. Toutes ses études sont appyées directement sur les sources surtout inédites et concernent les problèmes très importants de l’Eglise polonaise médiévale. Parmi eux au premier rang il faut attirer l’attention sur ses études concernant l’histoire de la science théologique à l’université de Cracovie au Moyen-Age et la carrière des plus célèbres professeurs de l’Universite Jagellonne. Il était vivement affecté du silence de la littérature européenne sur le rôle joué par les traités scientifiques des professeurs cracoviens sur le développement de la pensée scientifique médiévale et leurs contacts avec les plus importans centres de la vie universitaire de l’Europe médiévale. Il a consacré toute une monographie volumineuse à la personne de l’élève et ensuite du maître cracovien Jacques de Paradiso, fervant partisant du conciliarisme, dont les traités, écrits à Cracovie pendant son professorat à la Faculté de Théologie, ont influencé la pensée théologique européenne. En suivant de près les recherches des savants étrangers il se rendait bien compte que les „polonica non leguntur” et que la grande richesse des manuscrits médiévaux conservés dans les différentes bibliothèques polonaises reste inconue pour la science européenne. Par suite il se décida de publier les résultats de ses recherches en latin. Telle était la genèse de ses deux publications: Polonia apud Italos scolastica dont seulement la première partie est parue sous le titre: Poloni apud Italos litteris studentes et laurea donati inde a Paulo Wladimiri usque ad Joannem Lasocki (1900) et de la seconde, mieux connue à l’étranger, surtout parmi les romanistes: Dominus Bartolus de Saxoferrato et eius permagna in Polonos auctoritas. Le second domaine qui attira son attention, c’était la législation synodale de l’Eglise polonaise au Moyen-Âge. Déjà dans sa thèse de l’aggrégation il s’appuya sur les statuts des concils provinciaux et des synodes diocésains pour présenter la vie du clergé polonais au Moyen-Age. Bientôt il fut invité par l’eminet canoniste polonais, secrétaire général de l’Académie Polonaise des Sciences et des Lettres B. Ulanowski aux travaux liés avec l’enregistrement des textes des manuscrits des statuts synodaux polonais et leur publication successive. Dans ce domaine il a publié les plus amples statuts diocésains du XIV siècle promulgués par l’évêque Nanker de Cracovie et ensuite il a préparé un index modèle du contenu de la codification du droit canonique polonais connue sur le nom des statuts provinciaux de l’archévêque Mikołaj Trąba, publiés en 1420. Sa maîtrise de l’éditeur des sources médiévales il nous présenta dans le premier volume du „Kodeks dyplomatyczny katedry i diecezji wileńskiej” publié avec le concours de l’éminent historien polonais Wł. Semkowicz. Ces deux savants ont publié sous le protectorat de l’Académie Polonaise instruction pour tous les éditeurs des sources historiques grâce à laquelle les publications historiques polonaises peuvent satisfaire la critique même la plus exigente.